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Quand on est fille, hélas... (Coura sian filha, ailas...)
Estrat de l’òpera-boufa Le Cheval de bronze (Lou Cavau de brònzou) en très at da Daniel François Esprit Auber (Caen, 1782 - Paris, 1871). Aria cantada per Peki (soupran) à l’at II, n° 9.
Aquel ària a servit de suport da Eugène Emanuel per scriéure La Miéu Bella Nissa.
1ié coublet |
Quand on est fille, hélas, qu’il faut donc souffrir, dans sa famille il faut toujours obéir. Sitôt chez nous qu’à bavarder on voudrait se hasarder, mon père dit en courroux : « Taisez-vous ! » Les parents toujours exigeants ne veulent en aucun temps laisser parler leurs enfants. Mais quand on a son mari, ce n’est plus ça, Dieu merci. Attentif et complaisant, il écoute galamment. Quand on est femme, on parle et je parlerai, sans que réclame Yan-ko que je charmerai. Car Yan-ko n’a pas un défaut. Loin de commander tout haut, il ne dit jamais un mot. Oui, Yan-ko n’a pas un défaut. Loin de commander tout haut, il m’obéirait plutôt. Voilà l’époux qu’il me faut. (bis) |
2nt coublet |
Quand on est fille, il faut, au fond de son cœur, de sa famille, hélas, supporter l’humeur. Je sais que mon père a bon cœur, mais dès qu’il entre en fureur, gare à qui tombe soudain sous sa main Et contre moi sa seule enfant, il s’emporte à chaque instant et me bat même souvent. Mais quand on a son mari, ce n’est plus ça, Dieu merci. Yan-ko, je le dis tout bas, Yan-ko ne me battrait pas. Quand on est femme, on n’a plus qu’à commander, devant madame, Yan-ko va toujours céder. Car Yan-ko n’a pas un défaut. Dès qu’on lui dit un seul mot, son cœur s’apaise aussitôt. Oui, Yan-ko n’a pas un défaut. Loin de me battre, en un mot, moi je le battrais plutôt. Voilà l’époux qu’il me faut. (bis) |
Bibliougrafìa | • | CAPELLE Pierre, La Clé du caveau à l’usage des chansonniers français et étrangers..., Paris, Cotelle libraire-éditeur, sd, p. 114, 548-549. |
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