D'argent à une aigle de gueules, au vol abaissé, membrée, becquée et couronnée d'or, empiétant une montagne de trois coupeaux de sable issant d'une mer d'azur mouvant de la pointe et ondée d'argent.

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Au fifre niçois - Les traditions musicales du comté de Nice (MTCN)Musique traditionnelle du comté de Nice
biographie Nicolas Saboly, dit Micoulau Sabòli dins A lou fifre nissart - Li tradicioun musicali de la countéa de Nissa (MTCN)
biographie Nicolas Saboly, dit Micoulau Sabòli in About fife from Nice - The musical traditions from County of Nice (MTCN)
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Sainte Emma prend la dernière neige de l’an. 
 

Nicolas Saboly, dit Micoulau Sabòli
(Monteux, Vaucluse, 30 janvier 1614 - Avignon, 25 juillet 1675)

Prêtre, organiste, maître de chapelle, compositeur « noëliste » et poète.

Nicolas Saboly
Nicolas Saboly, dit Micoulau Sabòli. Dessin de Didier et P. Maurou (1879), d’après le buste en bronze par Jean Barnabé Amy (1875) ornant la fontaine de Monteux.

Descendant d’une famille de pâtres (son bisaïeul Claude Saboly et son grand-père Raymond Saboly exerçaient le métier de berger), Nicolas Saboly, dit Micoulau Sabòli, est le fils de Jean Saboly, consul à Monteux. À la mort de son père, Nicolas Saboly commença ses études chez les jésuites de Carpentras, puis suivit des cours de droit et de théologie à l’université d’Avignon. Le 16 avril 1633, il fut nommé recteur de la chapellenie de Sainte-Marie-Magdeleine, au maître-autel de la cathédrale Saint-Siffrein à Carpentras. En 1635, il fut ordonné sous-diacre, diacre et prêtre. En 1639, Nicolas Saboly, dit Micoulau Sabòli, obtint la charge d’organiste et de maître de chapelle de la cathédrale Saint-Siffrein de Carpentras. On le retrouve en Arles où il fut également maître de chapelle (1643-1646), puis à la cathédrale d’Aix-en-Provence (1652-1655) et à Nîmes. Nicolas Saboly, dit Micoulau Sabòli, devint enfin maître de chapelle de l’église collégiale Saint-Pierre d’Avignon (avant 1668) où obtint la place de deuxième bénéficier (1) ; il y restera jusqu’à sa mort.

La réputation de musicien de Nicolas Saboly, dit Micoulau Sabòli, commença à s’établir à cette époque : il composa deux messes polyphoniques, peut-être deux motets, et surtout il écrivit les noëls en provençal auxquels il doit sa célébrité, et qui forment un des monuments de la poésie en langue d’oc. Mais ce n’est que longtemps après et dans les dernières années de sa vie que le noëliste Nicolas Saboly, dit Micoulau Sabòli, accepta de les publier car jusqu’alors, il paraissait ne s’occuper de ses poésies que pour les envoyer à ses amis. Nicolas Saboly, dit Micoulau Sabòli, a publié ses noëls par livraisons annuelles sous la forme de petits cahiers de quelques noëls, qu’il livrait à l’admiration impatiente de ses compatriotes. Le premier cahier de noëls parut en 1668, chez Pierre Offray, imprimeur-libraire à Avignon ; sept autres le suivirent jusqu’en 1674, chez le même éditeur puis chez Michel Chastel. Ces cahiers ne comportaient pas de musique : selon une pratique très répandue à l’époque, les noëls étaient chantés sur des timbres populaires pré-existants que chacun connaissait par cœur, dont certains avaient été précédemment composés par Nicolas Saboly lui-même.

En publiant ses noëls dès 1668, Nicolas Saboly a été un précurseur, en devançant Nicolas Lebègue (quelques timbres de noëls dans le 2e Livre d’orgue, 1678, suivis par 10 noëls dans le 3e Livre d’orgue, 1684), Nicolas Gigault (Livre de noëls variés, 1682), puis, à la génération suivante, André Raison, Jean François Dandrieu, Louis Antoine Dornel, Louis Claude Daquin... Et, au siècle suivant, Michel Corrette, Claude Bénigne Balbastre, Jean Jacques Beauvarlet-Charpentier, Nicolas Séjan...

Notice d’autorité ISNI 0000 0001 2139 3454, VIAF 73 859 603

Les organistes contemporains de Nicolas Saboly, dit Micoulau Sabòli

Né au début du XVIIe siècle, Nicolas Saboly, dit Micoulau Sabòli, a traversé les trois quarts du « Grand Siècle (2) ». En Europe, c’est le début de la période baroque qui s’étend à tous les arts. Pour la musique, on commence à parler du stylus phantasticus (style fantastique) allemand ou du style italien. En France, on préfère l’expression goût français ; cette même période baroque correspond au « classique français », dont les représentants les plus célèbres sont Marc Antoine Charpentier (3), Michel Richard Delalande (4), Jean-Baptiste Lully (5) (ou Lulli), Jean-Philippe Rameau (6)...

Le diagramme ci-après liste une partie des organistes-compositeurs (7) de la période baroque. Nicolas Saboly a vraisemblablement étudié et fréquenté quelques-uns de ses prédécesseurs et peut-être influencé ses successeurs (8), parmi lesquels les compositeurs méridionaux André Campra (Aix-en-Provence, 1660 - Versailles, 1744), Jean Gilles (Tarascon, 1668 - Toulouse, 1705), Jean-Joseph Mouret (Avignon, 1682 - 1738) et peut-être même Jean-Philippe Rameau qui fut organiste à Avignon en 1702.

                                                                                                                                                                                                            
1600XVIIe siècle, le « Grand Siècle » français1700
(en gris foncé : les organistes français; en gris clair : les organistes européens)
Johann Sebastian Bach (1685-1750)
François Dagincour (1684-1758)
Jean François Dandrieu (1682-1738)
Louis Nicolas Clérambault (1676-1749)
Pierre Du Mage (1674-1751)
Nicolas de Grigny (1672-1703)
Gaspard Corrette (1671-av. 1733)
Louis Marchand (1669-1732)
François Couperin (1668-1733)
Nicolaus Bruhns (1665-1697)
Gilles Jullien (ca 1655-1703)
Jacques Boyvin (ca 1653-1706)
André Raison (av. 1650-1719)
Diderik (Dietrich) Buxtehude (1637-1707)
Jean Henry d’Anglebert (1635-1691)
Jean Nicolas Geoffroy (1633-1694)
Guillaume Gabriel Nivers (ca 1632-1714)
Nicolas Lebègue (1631-1702)
Nicolas Gigault (ca 1627-1707)
Louis Couperin (ca 1626-1661)
François Roberday (1624-1680)
Johann Jacob Froberger (1616-1667)
Nicolas Saboly (1614-1675)
Pablo Bruna (1611-1679)
Michelangelo Rossi (ca 1601-1656)
Charles Racquet (ca 1598-1664)
Samuel Scheidt (1587-1654)
Francisco Correa de Arauxo (ca 1583-1654)
Girolamo Frescobaldi (1583-1643)
Adriano Banchieri (1568-1634)
Pieter Cornet (ca 1575-ca 1633)
Jehan Titelouze (ca 1563-1633)
John Bull (1562 ? 1563-1628)
William Byrd (1543-1623)
Jan Pieterszoon Sweelinck (1562-1621)
Eustache Du Caurroy (1549-1609)

Liste des noëls composés par Nicolas Saboly, dit Micoulau Sabòli

De nombreuses rééditions ont suivi les éditions originales de 1668 à 1674. La liste suivante est proposée à partir de l’édition par Fr. Seguin en 1856, qui porte la mention « Nouvelle édition plus complète (9) et plus correcte que les précédentes publiée pour la première fois avec les airs notés ». Les noëls ne comportent pas de titre, ils ne sont connus que par leurs premières paroles ; ils sont ici classés par leur numéro dans l’édition par Fr. Seguin en 1856.

D’après le premier cahier contenant 12 noëls, publié en 1668 chez Pierre Offray :
   1.  Iéu ai vist lou Piemount... (Moi, j’ai vu le Piémont).
   2.  Bon Diéu ! La grand clarta !... (Bon Dieu ! La grande clarté !)
   3.  Micoulau noste pastre... (Nicolas, notre berger).
   4.  Ai ! quouro tournara lou tèms, bregado ? (Ah ! Quand reviendra le temps, bergers ?)
   5.  Li a proun de gènt que van en roumavage... (Il y a beaucoup de gens qui vont en pélerinage)
       ou La cambo me fai mau... (La jambe me fait mal)
   6.  Un pau après lei tempouro... (Un peu après les quatre-temps).
   7.  Ça ! Menen rejouissènço... (Çà ! Menons réjouissance).
   8.  Viven urous e countènt... (Vivons heureux et contents).
   9.  Per noun languì long dòu camin... (Pour ne pas languir le long du chemin).
 10.  Ai ! La bono fourtuno... (Ah ! La bonne fortune).
 11.  Pièisque l’ourguei de l’umano naturo... (Puisque l’orgueil de l’humaine nature).
 12.  Venès lèu vèire la piéucello... (Venez vite voir la pucelle).
D’après le deuxième cahier contenant 6 noëls, publié en 1669 chez Pierre Offray sous le titre Lei noé de San Pierre (10) (Les noëls de Saint-Pierre) :
deuxième cahier de noëls composés par Nicolas Saboly, dit Micoulau Sabòli - Lei nouve de San Pierre, Les noels de Saint-Pierre d'Avignon 13.  Ai proun couneigu... (J’ai bien connu).
 14.  Chut ! Teisas-vous... (Chut ! Taisez-vous).
 15.  Ourguhious plen de magagno... (Orgueilleux plein de défauts).
 16.  Diéu vous garde, noste mèstre... (Dieu vous garde, notre maître).
 17.  Vers lou pourtau Sant-Laze... (Vers la porte Saint-Lazare).
 18.  Helas ! Qu noun aurié pieta... (Hélas ! Qui n’aurait pas pitié).

D’après le troisième cahier contenant 8 noëls, publié en 1669 chez Pierre Offray sous le titre Lei noé de San Pierre de l’année 1669 (Les noëls de Saint-Pierre de l’année 1669), format in-12 de 18 pages :
troisième cahier de noëls composés par Nicolas Saboly, dit Micoulau Sabòli - Lei nouve de San Pierre, Les noels de Saint-Pierre d'Avignon 1669 19.  Li a quaucarèn que m’a fa pòu... (Il y a quelque chose qui m’a fait peur).
 20.  L’ange qu’a pourta la nouvello... (L’ange qui a porté la nouvelle).
 21.  Nautre sian d’enfant de cor... (Nous, nous sommes des enfants de chœur).
 22.  Tòni, Guihèn, Peiroun... (Antoine, Guillaume, Pierre).
 23.  Un bèu matin veguère uno acouchado... (Un beau matin, je vis une accouchée).
 24.  Cerquès plus dins un marrit estable... (Ne cherchez plus dans une mauvaise étable).
        Par quelle étrange aventure... (texte en français, noël non réédité par Fr. Seguin)
        Dites-nous, bel interprète... (texte en français, noël non réédité par Fr. Seguin)

D’après le quatrième cahier contenant 8 noëls, publié en 1670 chez Pierre Offray sous le titre Histori de la naissenso dou Fis de Diou composado en noé (Histoire de la naissance du Fils de Dieu composée en noëls), format in-12 de 16 pages :
quatrième cahier de noëls composés par Nicolas Saboly, dit Micoulau Sabòli - Histori de la naissenso dou fis de dieu, Histoire de la naissance du fils de Dieu 25.  Dòu tèms de l’Empèri rouman... (Au temps de l’Empire romain).
 26.  Hòu ! de l’oustau !... (Holà ! de la maison !)
 27.  Lou queitivié d’aquéu marrit estable... (Les immondices de cette mauvaise étable).
 28.  Sus lou coutau... (Sur le coteau).
 29.  Lei pastourèu... (Les pastoureaux).
 30.  Soun tres ome fort sage... (Ce sont trois hommes fort sages).
 31.  Lei mage dins Jerusalèn... (Les rois mages dans Jérusalem).
 32.  La fe coumando de crèire... (La foi commande de croire)
     « nouvé vièi pèr empli lou cahié » (noël ancien pour remplir le cahier).
Dans la pensée de Nicolas Saboly, les sept noëls (n° 25 à n° 31) constituent un cycle devant être chanté sans interruption ni propos intermédiaire.

D’après le cinquième cahier contenant 8 noëls, publié en 1671 chez Michel Chastel sous le titre Noés nouveous de l’an M. DC. LXXI. (Noëls nouveaux de l’an 1671), format in-12 de 16 pages :
cinquième cahier de noëls composés par Nicolas Saboly, dit Micoulau Sabòli - Nouvès nouveous de l'an M. DC. LXXI, Noels nouveaux de l'an 1671 33.  Lei plus sage dòu vesinage... (Les plus sages du voisinage).
 34.  Lei pastre fan fèsto... (Les pâtres font fête).
       Dialogue d’un dessus et d’une basse (texte en français, noël non réédité par Fr. Seguin)
 35.  San Jóusé m’a di... (Saint Joseph m’a dit).
 36.  Bèn urouso la neissènço... (Bien heureuse la naissance).
 37.  Aquel ange qu’es vengu... (Cet ange qui est venu).
 38.  Despièi lou tèm que lou soulèu se lèvo... (Depuis le temps que le soleil se lève).
 39.  Se vàutre sias countènt... (Si vous êtes contents).

D’après le sixième cahier contenant 6 noëls, publié en 1672 chez Michel Chastel :
 40.  Me siéu plega... (Je me suis endormi).
 41.  Que disès, mei bon fraire... (Que dites-vous, mes bons frères).
 42.  Jujas un pau de quinto sorto... (Jugez un peu de quelle sorte).
 43.  Uno estello... (Une étoile).
 44.  Quand la miejo-nue sounavo... (Quand minuit sonnait).
 45.  Un ange a fa la crido... (Un ange a fait l’annonce).
D’après le septième cahier contenant 9 noëls, publié en 1673 chez Michel Chastel :
 46.  Pastre dei mountagno... (Bergers des montagnes).
 47.  Lorsque vous sarés malaut... (Lorsque vous serez malade).
 48.  Auprès d’aquel estable... (Auprès de cette étable).
 49.  Adam e sa coumpagno... (Adam et sa compagne).
 50.  Jèsu, vous sias tout fioc e flamo... (Jésus, vous êtes tout feu et flamme).
 51.  Pastre, pastresso... (Bergers, bergères).
 52.  Venès vèire dins l’estable... (Venez voir dans l’étable).
 53.  Tu que cerques tei delice... (Toi qui cherches tes délices).
 54.  Dialogo de dous nouvelisto (Dialogue de deux nouvellistes).
D’après le huitième et dernier cahier publié du vivant de Nicolas Saboly, dit Micoulau Sabòli, en 1674 chez Michel Chastel, et contenant 8 noëls :
 55.  Proufitas-me lèu... (Profitez-moi vite).
 56.  Touro-louro-louro ! Lou gau canto... (Cocorico ! Le coq chante).
 57.  L’estrange deluge... (L’étrange déluge).
 58.  Vos-tu qu’anen en Betelèn ? (Veux-tu que nous allions à Bethléem ?)
 59.  Qui vòu faire grand journado... (Qui veux faire un grand voyage).
 60.  Segnour, n’es pas resounable... (Seigneur, ce n’est pas raisonnable).
 61.  Pèr vèire la Jacènt... (Pour voir l’Accouchée).
 62.  Sortez d’ici, race maudite !
Noëls inédits du vivant de Nicolas Saboly, dit Micoulau Sabòli, d’après un manuscrit de Saboly conservé à la bibliothèque de Carpentras (ms. 380), qui se rapportent à l’année 1655.
 63.  En sourtènt de l’estable... (En sortant de l’étable).
 64.  Guillaume, Tòni, Pèire... (Guillaume, Antoine, Pierre).
 65.  A la ciéuta de Betelèn... (Dans la ville de Bethléem).
 66.  Un ange dòu cèu es vengu... (Un ange du ciel est venu).
 67.  Sus ! campanié, revihas-vous ! (Sus ! carilloneurs, réveillez-vous !)

Voir également Analyse musicale des noëls de Nicolas Saboly.

Notes

1. Le premier bénéficier était le curé; le deuxième était le maître de chapelle, organiste; le troisième était la haute-contre (ou la basse, selon le besoin).

2. Le « Grand Siècle » : correspond au règne, en France, de Louis XIV le Grand, dit « le Roi-Soleil » (Saint-Germain-en-Laye, 1638 - Versailles, 1715).

3. Marc Antoine Charpentier (Paris, ca 1643 - Paris, 1704). Compositeur français, élève de Carissimi, il fut maître de chapelle du collège des jésuites (1684) puis maître de musique à la Sainte-Chapelle (1698). Auteur de messes, de motets, d’oratorios (le Reniement de saint Pierre, l’Enfant prodigue, Judith), de tragédies lyriques (Médée, 1693), d’opéra (David et Jonathas), de leçons de ténèbres et de divertissements (les Arts florissants), il fut l’un des créateurs en France de la cantate profane (Orphée, vers 1683).

4. Michel Richard Delalande (Paris, 1657 - Versailles, 1726). Compositeur français. Successeur de Jean-Baptiste Lully au poste de surintendant de la Musique royale, Michel Richard Delalande accumula les charges à la cour de Louis XIV. Il a composé plusieurs dizaines de grands motets – chefs-d’œuvre du genre – et des Symphonies pour les soupers du Roy.

5. Jean-Baptiste Lully, ou Lulli (Florence, 1632 - Paris, 1687). Compositeur et violoniste italien naturalisé français. Nommé surintendant de la Musique par Louis XIV, il obtint le monopole de la production musicale, et fut le créateur de l’opéra français. Son style influença Bach et Haendel.

6. Jean-Philippe Rameau (Dijon, 1683 - Paris, 1764). Compositeur français, claveciniste, organiste et violoniste, il contribua à fixer la science de l’harmonie (Traité d’harmonie réduite à ses principes naturels, 1722). Auteur de tragédies lyriques (Hippolyte et Aricie, 1733; Castor et Pollux, 1737; Dardanus, 1739; Abaris ou les Boréades, 1764), d’opéras-ballets (les Indes galantes, 1735; les Fêtes d’Hébé, 1739), de cantates, de pièces pour clavecin (Suites de clavecin en concerts, 1741).

7. Voir Guide de la musique d’orgue.

8. En 1757, Louis Claude Daquin publie son Nouveau Livre de noëls pour l’orgue et le clavecin... Le noël XII (« Noël suisse, grand jeu et duo ») en la mineur mentionne « sur l’air L’estrange deluge », qui n’est rien d’autre que le noël numéro 57 de Nicolas Saboly.

9. Bien que portant la mention « Nouvelle édition plus complète... », Fr. Seguin en a écarté les noëls dont le texte d’origine était en français ! L’édition de 1856 a été établie :
– pour les textes : avec la contribution de Mrs. Paul Achard (archiviste du département du Vaucluse), Aubert (régisseur du palais de Neuilly), Requien (Avignon), Agricol Richard, d’après l’exemplaire de la première édition conservé à la bibliothèque de l’Arsenal à Paris, contenant les recueils publiés successivement chaque année, du vivant de Nicolas Saboly, dit Micoulau Sabòli, par Pierre Offray puis Michel Chastel. Cet exemplaire provient de la bibliothèque du duc de La Vallière, dont l’abbé Rives fut le bibliothécaire ;
– pour la musique : par Fr. Seguin (libraire-éditeur à Avignon), avec la contribution de M. Eugène Bastide, d’après le manuscrit rédigé par son bisaïeul Joseph Bastide (né en 1690, chirurgien à Avignon, consul de la ville en 1751).

10. L’église collégiale Saint-Pierre d’Avignon dans laquelle Nicolas Saboly a occupé son dernier poste d’organiste.


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