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Gustav Adolf Mossa ou Gustave Adolphe Mossa (Nice, 28 janvier 1883 - Nice, 25 mai 1971)
Artiste et écrivain d’expression nissarde et française.
|  | | | Gustav Adolf Mossa (ou Gustave Adolphe Mossa). |
Fils d’Alexis Mossa (1844-1926) – qui fréquenta, à Paris, Delacroix, Ingres... –, Gustav Adolf Mossa (ou Gustave Adolphe Mossa) est tour à tour aquarelliste, peintre symboliste, illustrateur, imagier (1), auteur. Dès 1913, il dresse la première maquette dessinée du char de Sa Majesté Carnaval ; il restera jusqu’à sa mort l’âme des corsi carnavalesques. En 1926, Gustav Adolf Mossa (ou Gustave Adolphe Mossa) est nommé conservateur du musée Jules-Chéret (musée des Beaux-Arts).
En lui, l’artiste cohabitait avec l’écrivain. Sous l’influence de son ami fidèle René d’Helbingue, Gustav Adolf Mossa (ou Gustave Adolphe Mossa) fera revivre, avec Barthélemy Marengo (2), les antiques mariota (marionnettes) du Presèpi (la crèche), mystère de Noël en lien avec la pastorale provençale, dans la pièce Lou Nouvé o sia lou pantai de Barb’Anto (1922). Puis Gustav Adolf Mossa (ou Gustave Adolphe Mossa) adapte pour la scène La Nemaïda de Joseph Rosalinde Rancher (1923), lançant le renouveau du théâtre dialectal. Gustav Adolf Mossa (ou Gustave Adolphe Mossa) crée ensuite le Teatre de Barba (3) Martin, en souvenir du Teatrino Martiniano (théâtre de Martin) fondé par Eugène Emanuel, qui jouera ses comédies dialectales Phygaço (1924), La Tina (1926), L’Anticari (1933), Lou Rei Carneval (1935).
Notice d’autorité ISNI 0000 0001 0870 2347, VIAF 12 330 266
Liste des chansons dont Gustav Adolf Mossa (ou Gustave Adolphe Mossa) a composé la musique ou écrit les paroles en nissart
1. Imagier ou ymagier : le carnavalier qui conçoit les maquettes du char de Sa Majesté Carnaval.
2. Barthélemy Marengo (Nice, 24 mai 1882 - Nice, 27 septembre 1925). Fils de François Marengo, employé des tramways, Barthélemy entre en 1898 à l’École nationale des Arts décoratifs de Nice – où il se lie d’amitié avec Gustav Adolf Mossa (ou Gustave Adolphe Mossa) –, puis poursuit ses études à l’École des arts et métiers à Aix-en-Provence. Auteur d’expression nissarde et passionné de théâtre (il a travaillé comme peintre-décorateur au casino de Monte-Carlo), Barthélemy Marengo fréquente (fonde ?) l’Association artistique des pionniers, troupe de la paroisse Jeanne-d’Arc à Nice. Il se sépare de Mossa presque aussitôt après leur collaboration pour la création du nouvé en 1922. En visant le divertissement populaire dans son quartier de Saint-Barthélemy, Marengo joue un rôle essentiel dans la renaissance du théâtre en nissart au XXe siècle. Barthélemy Marengo se fixe une tâche pieuse : les spectacles doivent servir à financer la construction de l’église Sainte-Jeanne-d’Arc. Il fonde la Compagnia nissarda de theatre dialetale, ou Teatre nissart de San Bertoumieù, pour laquelle il écrit une suite au Nouvé de 1922 : Maridan Netta (1924) puis une comédie réaliste, Camomia de Pimount (1925), obtenant une série de succès interrompue par sa mort prématurée.
3. Barba : titre honorifique donné affectueusement aux personnes âgées.
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