Sully Maynart
(Pont-de-Clans, 17 novembre 1882 - Catania, Sicile, 20 juillet 1974)

Poète et auteur.

	Sully Maynart

Issu d’une famille modeste et orphelin de père à l’âge de 7 ans, Sully Maynart quitte sa famille après le remariage de sa mère, pour entrer au petit séminaire de Nice en 1894. Il se consacre alors à l’enseignement, au sein de l’ordre de Saint Jean-Baptiste de la Salle, sous le nom de frère François. Jusqu’en 1909, on trouve la trace de Sully Maynart en Sicile, puis, après une longue éclipse de 11 ans, en 1920, il enseigne à Monaco, tandis qu’en 1928, Sully Maynart séjourne de nouveau en Sicile. On ne connaît pas la date de son retour en France, mais il enseignera à Paris, Embrun, Gardanne, pour retourner en Italie en 1956. Sa vie change alors, car Sully Maynart s’occupe désormais d’exploitation agricole et de problèmes d’irrigation. En 1958, Sully Maynart se retire à Catania (Sicile) où il décède en 1974.

Après avoir quitté son foyer dès l’âge de 12 ans, Sully Maynart a vécu presque toujours éloigné de sa terre natale, mais il a su garder le contact avec la basse vallée de la Tinée, à laquelle il a voué un amour profond. Sa connaissance minutieuse du terroir se retrouve dans son œuvre dialectale, en gavot de Clans et de Bairols. De 1927 à 1955, Sully Maynart a publié de nombreux écrits, souvent primés lors de concours organisés notamment par l’Acadèmia nissarda dans sa revue Nice historique. Sully Maynart fut félibre mainteneur et entretint des relations suivies avec Pierre Devoluy, majoral du Felibrige.

Notice d’autorité ISNI 0000 0000 1081 3823

Liste des chansons dont Sully Maynart a écrit les paroles en nissart

	Nouvè doi Boiroulencs (Noël des Bairolois), 1926.
	Nouvè de la mountagno (Noël de la montagne), 1933.
	variation sur Parpaihou maridati (Papillon, marie-toi).

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