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A la cabana de Betelen (À la cabane de Bethléem) Noël traditionnel du comté de Nice.
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Refrain |
A la cabana de Betelen Si parla de cauva estrangi. A la cabana de Betelen Li aneren toi ensen. | | À la cabane de Bethléem Il se parle de choses étranges. À la cabane de Bethléem Nous y irons tous ensemble. |
1er couplet |
Cau invita lu vesin Per si faire compagnïa, Marco, Toni, Babelin, Zon, Catin e Rosalïa. Vito, fremi ! Pan e vin Per fà l’oferta à Maria ! Si parla d’acheu Bambin Coma d’una maravïa ! | | Il faut inviter les voisins Pour se faire compagnie, Marc, Antoine, Élisabeth, Thérèse, Catherine et Rosalie. Vite, femmes ! Du pain et du vin Pour faire l’offerte à Marie ! On parle de ce bambin Comme d’une merveille ! |
2e couplet |
Ho, Tibau ! Che fas achi Embe li man à la testa ? Vai-ti vito desberì, Mete-ti en roba de festa. Faï leu, mete-ti à courre, Vai assendre lo calen, Plan ! de ti roumpre lou mourre, Se vouòles che sighen content ! | | Ho, Thibaude ! Que fais-tu ici Avec les mains à la tête ? Va vite te démêler [les cheveux], Mets-toi en robe de fête. Fais vite, mets-toi à courir, Va allumer la lampe à huile, Lentement ! [Tu risques] de te casser la figure, Si tu veux que nous soyons contents ! |
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Dernier refrain |
Hoi ! Coma seren content Au retor de Betelen ! | | Ho ! Comme nous serons contents Au retour de Bethléem ! |
3e couplet |
Coura auren mangia, ben beughut, Jugueren à baugna, si baugna E pi s’aneren escaufà Aià don la cata gnaugna. Pieren miegia piolla, Un paù de cen che fà de ben, Pantaieren li raiola Au retor de Betelen ! | | Quand nous aurons mangé, bien bu, Nous jouerons à « Combien y a-t-il de pierres (1) ? » Et puis nous irons nous réchauffer Là-bas où la chatte miaule. Nous prendrons une demi-cuite (2), Un peu de ce qui fait du bien, Nous rêverons aux raviolis Au retour de Bethléem ! |
1. Jugà à « baugna, si baugna » : jeu d’enfant consistant à deviner le nombre de petits objets, souvent de petits cailloux, que l’on cache dans ses mains. Le partenaire posait la question : Baugna, si baugna, quatre si figa son castagna... (« Combien y a-t-il de pierres, quatre si les figues sont des châtaignes... »). 2. Pieren miegia piolla : expression signifiant « nous boirons un coup de trop ».
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