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Les traditions musicales du comté de Nice : Introduction - Métissage Chants populaires - Chansons animalières - Chansons galantes - Chansons de métiers Chansons engagées, politiques, sociales et satiriques - Chansons contemporaines Airs du carnaval de Nice - Airs de circonstance - Danses en couple - Danses à figures - Farandole - Festins - Rondes de mai Musique des enfants Carillons et glas - Musique sacrée et religieuse - Noëls du comté de Nice - Sanctuaires
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D’autres horizons

De la musique avant toute chose... | Paul Verlaine, Art poétique, « Jadis et Naguère », 1884. |
Que mon livre [soit] une source toujours fraîche et vivifiante où viendront boire les générations futures. Georges Delrieu, Anthologie de la chanson niçoise, « Quelques propos », 1960.
Dans la presque totalité de son répertoire, la musique traditionnelle du comté de Nice est essentiellement tonale, régulière, linéaire. Sa simplicité monodique n’emploie ni syncope (à de très rares exceptions près, telle Si laude Maria, ou le plus récent Gloria de Mossa), ni rejet de rythme, ni hémiole, ni mesures asymétriques.
La polyphonie ne représente qu’une petite partie de la musique vocale. Elle s’est développée dans une forme très simple, à deux voix, en chant parallèle à la tierce. Plus rarement une basse pour assurer l’assise harmonique par un bourdon. Ici, pas de mélisme ou d’ornementation, comme les ont déployés les polyphonies méditerranéennes, corses ou sardes.
La musique à danser était presque exclusivement instrumentale, on ne dansait pas « à la voix », bien que des chansons populaires aient été composées sur des rythmes permettant par exemple de valser ou d’évoluer en ronde enfantine. Mais je ne connais pas de « chant à danser » composé spécifiquement dans ce seul but. D’autre part, les instruments mélodiques utilisés, dont le fifre, ne produisent pas de fatigue musculaire importante chez les musiciens (contrairement à la bombarde, par exemple), qui peuvent donc jouer un air dans sa totalité, sans la nécessité de temps de repos intermédiaires. Le besoin de développer l’antiphonie ne s’est donc pas fait sentir, pas plus en musique vocale qu’instrumentale. (Il n’y avait d’ailleurs bien souvent au village qu’un seul sonneur de fifre !) De ce fait, on ne trouve ni technique de tuilage ni technique de hoquet.
La graphie du nissart a évolué, en fonction de considérations politiques ou culturelles, au gré de l’appartenance du comté, tantôt avec une graphie italianisante, tantôt avec une graphie francisante sous l’influence de Frédéric Mistral et du Felibrige, aujourd’hui avec une graphie occitanisante, demain avec... Ces questions relatives à la graphie des langues régionales sont hors de propos dans ces pages relatives à la seule musique. Donc, lorsqu’elles existent, les paroles en nissart des chansons traditionnelles présentées dans les pages du site « MTCN » sont données en respectant la graphie d’origine choisie par leur auteur (ou éditeur). La traduction française proposée n’est bien sûr pas destinée à être chantée, elle n’a aucune autre prétention que celle d’être un mot à mot verbatim essayant de rendre compte de la syntaxe de la langue nissarda et de la truculence de ses expressions.
Dans les pages suivantes, les titres des musiques traditionnelles sont classés : | | pour les airs instrumentaux (c’est-à-dire sans paroles), selon leur affectation : airs de circonstance, danses en couple (mazurka, polka, valse...), danses à figures, farandoles, rondes de mai, etc. ; | | pour les chansons, selon le thème abordé dans les paroles : chansons d’amour, chansons animalières, chansons festives, chants de métiers, chansons politiques et sociales, cantiques de Noël, comptines et berceuses, etc. |
Le tour d’horizon des traditions musicales du comté de Nice présentées dans ces pages ne serait pas complet s’il ne mentionnait également les chansons que Georges Delrieu donne en annexe à son Anthologie de la chanson niçoise, sous la classification de Cansoun bruti. Les Niçois comprendront...
© 2001-2023 Jean-Gabriel Maurandi.
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