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L’Afreioulida (La Frileuse) Paroles niçoises et musique Louis Genari. Traditionnel comté de Nice.
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O ! Couma fa frèi, couma fa frèi, couma fa frèi, Siéu touta gelada. O ! Couma fa frèi, couma fa frèi, couma fa frèi. Mai qu’avèn passat lu rèi E noun sabi couma fa’ Sensa chaminèia Doun la flara viha, E noun sabi couma fa’ Sensa chaminèia Per mi rescaufà.
O ! Couma fa frèi, couma fa frèi, couma fa frèi, N’en tremouoli touta. O ! Couma fa frèi, couma fa frèi, couma fa frèi, Trantaìi couma lu vièi. Passesse en estou moumèn, Lou miéu calignaire, Mi sauprìa traire, Passesse en estou moumèn, Mi sauprìa traire D’un parié tourmèn.
Audi de pas au jardin, Ah ! Siguesse Batestin, La siéu test’au travessin, Aurìi caut fin au matin. Ah ! Siès tu, moun bèu Titoun ! Ièntra plan que, d’en maioun, Noun n’en vèngon à rabatoun Escaudà m’un gros bastoun.
O ! Couma fa bouon, couma fa bouon, couma fa bouon, Souta la cuberta, O ! Couma fa bouon, couma fa bouon, couma fa bouon. Noun ai plus ni frèi ni souom. Pisque sabes lou camin De la miéu chambreta E de li baieta, Pisque sabes lou camin, En la miéu chambreta Vène, Batestin, E que l’ivèr passe, passe toujou ’nsin. | | Oh ! Comme il fait froid, comme il fait froid, comme il fait froid, Je suis toute gelée. Oh ! Comme il fait froid, comme il fait froid, comme il fait froid. À nouveau, nous avons passé les rois (1) Et je ne sais pas comment faire Sans cheminée Dont la flamme est partie, Et je ne sais pas comment faire Sans cheminée Pour me réchauffer.
Oh ! Comme il fait froid, comme il fait froid, comme il fait froid, J’en tremble toute. Oh ! Comme il fait froid, comme il fait froid, comme il fait froid, Je frissonne comme les vieux. Qu’il passât en ce moment, Mon amoureux, Il saurait me tirer, Qu’il passât en ce moment, Il saurait me tirer D’un pareil tourment.
J’entends des pas au jardin, Ah ! Si c’était Baptiste, Sa tête (sur mon) traversin, J’aurais chaud jusqu’au matin. Ah ! C’est toi, mon beau Baptiste ! Entre lentement [pour] que, dans la maison, Nous ne venions précipitamment [Nous] réchauffer avec un gros bâton.
Oh ! Comme il fait bon, comme il fait bon, comme il fait bon, Sous la couverture, Oh ! Comme il fait bon, comme il fait bon, comme il fait bon. Je n’ai plus ni froid ni sommeil. Puisque tu connais le chemin De ma chambrette Et des baisers, Puisque tu connais le chemin, Dans ma chambrette Viens, Baptiste, Et que l’hiver passe, passe toujours ainsi. |
1. La fête des rois mages, c’est-à-dire l’Épiphanie, le 6 janvier.
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