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Vèni d’oousi (Je viens d’entendre) Paroles Antoine Maurel. Traditionnel Provence.
Musique de scène pour la pastorale provençale d’Antoine Maurel, créée à Marseille en 1844. Dans le deuxième tableau de l’acte I, scène X, le berger Flouret chanteVèni d’oousi.
Refrain |
Vèni d’oousi, Su lei coulino, Un chan poulí, De vouas divino. Vèni d’oousi Un chan poulí, De vouas divino, Que m’an ravi. | | Je viens d’entendre, Sur les collines, Un chant agréable, Des voix divines. Je viens d’entendre Un chant charmant, Des voix divines, Qui m’ont ravi. |
1er couplet |
Tant dous ramagi Que m’enchanta, Vouestre lengagi, Din lou villagi S’es repeta. Aou grand messagi Qu’avès crida, Lei roumavagi Si soun fourma. Ai moun bagagi Tout prepara, Tout prepara Per lou vouyagi. Farai hooumagi Aou nouveou na Que dien tant sagi. | | Un si doux ramage Qui m’enchante, Votre langage, Dans le village, S’est répété. Au grand message Que vous avez crié, Les pèlerinages Se sont formés. J’ai mon bagage Tout préparé, Tout préparé Pour le voyage : Je rendrai hommage Au nouveau-né Qu’on dit si sage. |
2e couplet |
Din la campagno, Moueri de frei. L’esfrai mi gagno D’estre soulet, Senso coumpagno. Dieou tout puissant ! Degun m’entende, La poou mi rende Coumo un enfan. Douço esperanço, Aousi de bru, Oh ! Ben ségu Quaouqu’un s’avanço ; L’ami Noura Ver ieou s’empresso. Soun alegresso M’a rassura. | | Dans la campagne, Je meurs de froid. L’effroi me gagne D’être seul, Sans compagnie. Dieu tout puissant ! Personne ne m’entend, La peur me rend Comme un enfant. Douce espérance, J’entends du bruit, Oh ! Bien sûr Quelqu’un s’avance ; L’ami Honoré Vers moi s’empresse. Son allegresse M’a rassuré. |
Bibliographie | • | P. C. (abbé), 2e recueil de noëls provençaux, édition M. Carbonel, Marseille, 1863, p. 50-54. | • | Maurel Antoine, Le Mystère de la naissance de N.-S. Jésus-Christ, édition Arnaud et Cie, Marseille, 1856, p. 40-42. |
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