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Lou Festin dei cougourdoun (Le Festin des cougourdons) (Le Festin des petites courges) Paroles niçoises Jòrgi Tasso, musique Maurice Adolphe Caruba.
1er couplet |
Cour’ arriba lou printems à Nissa la bella, À Cimiès s’en mounteren per toui festejà. Pilhant l’erba per taulié, tout plen de familha Souta lu viei oulivié venon s’engavaià. | | Quand arrive le printemps à Nice la belle, À Cimiez nous monterons pour tous festoyer. Prenant l’herbe pour table, tout plein de familles Sous les vieux oliviers viennent s’empiffrer. |
Refrain |
Au festin dei Cougourdoun Que n’an legat lu nouostre antenat, Mantenen li tradicioun, Faguen balà li filha, lu garçoun. Ancuèi sian toui urous, li a touplen d’amourous, Dèu estre lou soulèu que n’en fa veire tout bèu. Lou festin dei Cougourdoun Es lou festin dòu rire e dai cansoun. | | Au festin des Cougourdons Que nous ont légué nos ancêtres, Nous maintenons les traditions, Faisons danser les filles, les garçons. Aujourd’hui nous sommes tous heureux, il y a beaucoup d’amoureux, Ce doit être le soleil qui nous fait voir tout beau. Le festin des Cougourdons Est le festin du rire et des chansons. |
2e couplet |
Sus la plaça de damoun, touta emplumada, Es la festa ai cougourdoun, soun toui decourat. Li a finda de chaudèu e de pan bagnat, Tout acò, mé lou soulèu, n’en fa n’en deletà. | | Sur la place d’en haut, toute empanachée, C’est la fête aux cougourdons, ils sont tous décorés. Il y a aussi des échaudés et des « pains mouillés », Tout cela, avec le soleil, nous fait nous en délecter. |
3e couplet |
Coura ven lou calabrun, la festa s’acaba. Tamben lou couòr de cadun es tout angouissat, L’esperança fa touplen, embé la counfiança, En pensen à l’an que ven, que tout revendra. | | Quand vient le crépuscule, la fête se termine. Aussi le cœur de chacun est tout angoissé, L’espérance fait beaucoup, avec la confiance, En pensant à l’an qui vient, que tout reviendra. |
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