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Vos-tu qu’anen en Betelèn ? (Veux-tu que nous allions à Bethléem ?) Paroles Nicolas Saboly, dit Micoulau Sabòli. Traditionnel Provence. Sur l’air Chambriero, te vos-tu louga ?
Ce noël a été publié en 1674 dans le 8e cahier. Il figure sous le numéro 58 dans la réédition Fr. Seguin.
1er couplet |
Vos-tu qu’anen en Betelèn, Aro que camines, que camines ben, Vèire aquéu bèl enfant qu’es na, Aro que camines, que camines ben, Vèire aquéu bèl enfant qu’es na, Aro que camines, que camines pla ? | | Veux-tu que nous allions à Bethléem, Maintenant que tu chemines, que tu chemines bien, Voir ce bel enfant qui est né, Maintenant que tu chemines, que tu chemines bien, Voir ce bel enfant qui est né, Maintenant que tu chemines, que tu chemines tranquillement ? |
2e couplet |
Adouraren aquel enfant, Coume tous leis autre (bis) fan ; E saren de brave garçoun, Coume tous leis autre (bis) soun. | | Nous adorerons cet enfant, Comme tous les autres (bis) font ; Et nous serons de braves garçons, Comme tous les autres (bis) sont. |
3e couplet |
Aquel enfant es un grand rèi, Coume tout lou mounde (bis) crèi ; Es louja dins un cabanau, Coume tout lou mounde (bis) saup. | | Cet enfant est un grand roi, Comme tout le monde (bis) croit ; Il est logé dans un cabanon, Comme tout le monde (bis) sait. |
4e couplet |
Soun loujamen n’es pas grand cas : Ah ! moun Diéu ! lou paure (bis) jas ! N’i’a pas uno briso de fio ! Ah ! moun Diéu ! lou paure (bis) lio ! | | Son logement n’est pas [une] grande situation : Ah ! mon Dieu ! la pauvre (bis) bergerie ! Il n’y a pas un brin de feu ! Ah ! mon Dieu ! le pauvre (bis) lieu ! |
5e couplet |
Sus lou cubert n’i’a que de trau ; Lou lio n’es pas gaire (bis) caud ; Lou paure coucho sus lou sòu, Soun lie n’es pas gaire (bis) mòu. | | Sur le toit il n’y a que des trous ; L’endroit est guère (bis) chaud ; Le pauvre couche sur le sol, Son lit est guère (bis) mou. |
6e couplet |
Ai ! que faren d’aquest enfant ? Certos iéu lou plagne (bis) tan ! A lou visage coume un mort, Certos iéu lou plagne (bis) fort ! | | Aïe ! que ferons-nous de cet enfant ? Certes je le plains (bis) tant ! Il a le visage comme un mort, Certes je le plains (bis) fort ! |
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