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Lou Bal dòu Plan (Le Bal du Plan de Contes) Paroles niçoises Eugène Emanuel. Traditionnel comté de Nice.
Gustav Adolf Mossa a composé une valse sur les paroles d’Eugène Emanuel.
1er couplet |
Louis, lou bèu Louis, qu’embé la sièu pouchetta Fa tresailli lou couor de touti li filletta, N’en souon’au Plan, A jà l’arquet en man, leila ! (bis) | | Louis, le beau Louis, qui, avec sa pochette, Fait tressaillir le cœur de toutes les fillettes, En sonne (1) au Plan-de-Contes, Il a déjà l’archet en main, leila ! (bis) |
2e couplet |
Lou Plan offr’ai dansur la sièu bella parura, L’oumbra dei castagnié, un tapis de verdura. Ah ! Cour’ dansas, Belli, venès au Plan, leila ! (bis) | | Le Plan-de-Contes offre aux danseurs sa belle parure, L’ombre des châtaigniers, un tapis de verdure. Ah ! Lorsque vous dansez, Belles, venez au Plan-de-Contes, leila ! (bis) |
3e couplet |
Pichouni, noun cregnès de fà la cambarota. Aquì, sensa dangié, si galopa, si trotta E se toumban, Sus lou mouol esquihan, leila ! (bis) | | Petites, ne craignez pas de faire la cabriole. Ici, sans danger, on galope, on trotte Et si nous tombons, Sur (du) mou nous (nous) échinons, leila ! (bis) |
4e couplet |
Lu cant, lu riquiquì de la banda joioua Reveilleran lou couor de la mèn amouroua. E cour’ dansan S’approcierà plan, plan, leila ! (bis) | | Les chants, les cris (2) de la bande joyeuse Réveilleront le cœur de la moins amoureuse. Et quand nous dansons Elle s’approchera lentement, lentement, leila ! (bis) |
5e couplet |
Auprès dei bei garçoun, en sautant sus l’erbeta, L’amour trioumferà e veirèn li fiheta Dire : Dansen, Dansen fin à deman, leila ! (bis) | | Auprès des beaux garçons, en sautant sur l’herbette, L’amour triomphera et nous verrons les fillettes Dire : dansons, Dansons jusqu’à demain, leila ! (bis) |
6e couplet |
Coura vendrà la nuech, que l’oumbra serà spassa, Si dèurèn separà ; ma embé mai de tendressa Coura dansan Li belli revendran, leila ! (bis) | | Quand viendra la nuit, que l’ombre sera épaisse, On devra se séparer ; mais avec plus de tendresse Quand nous dansons Les belles reviendront, leila ! (bis) |
7e couplet |
Cad’an, au mès de Mai, embé l’erba nouvella, Emb’ai bouissoun en flou, cour’ lou plesi n’appella, Louis, au Plan, Aurà l’arquet en man, leila ! (bis) | | Chaque année, au mois de mai, avec l’herbe nouvelle, Avec les buissons en fleurs, quand le plaisir nous appelle, Louis, au Plan-de-Contes, Aura l’archet en main, leila ! (bis) |
1. Plutôt que le verbe « jouer » (d’un instrument), c’est le verbe « sonner » qui est utilisé en musique traditionnelle, quel que soit l’instrument sonné. 2. Riquiquì : cris de joie poussés en voix de fausset.
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