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Lu Cougourdoun (Les Cougourdons, ou Les Petites Courges) ou Viva lou festin de li midineta (Vive le festin des midinettes) Paroles niçoises et musique François-Dominique Rondelly, dit Menica Rondelly. Traditionnel comté de Nice.
Le festin « des cougourdons » (dei cougourdoun) rassemblait toute la jeunesse niçoise. Il avait lieu sur la colline de Cimiez, à partir du 25 mars, jour de l’Annonciation.
Voir également Lu Cougourdoun, de Jouan Nicola et En calan de Cimiès, de Jouan Nicola.

Lu Cougourdoun vus par Gustav Adolf Mossa. | | 1er couplet |
Es ancuei, bella Babeta, Lou festin dei Cougourdouns. Duerbe la tiéu fenestreta Per audì lu rigoudoun ; T’asperan à la mountada De l’ancien pichin camin ; Au cantoun de la virada Doun coumençoun lu jardin. | | C’est aujourd’hui, belle Élisabeth, Le festin des Cougourdons. Ouvre ta petite fenêtre Pour entendre les rigaudons ; Nous t’attendons à la montée De l’ancien petit chemin ; Au coin du virage Où commencent les jardins. |
Refrain |
Viva lou festin De li midineta ! Viva lou retour Dòu printems d’amour ! Zou ! De bouon matin, Garçoun e filheta, Parten toui damoun Per lu Cougourdoun ! | | Vive le festin Des midinettes ! Vive le retour Du printemps d’amour ! Allez ! De bon matin, Garçons et fillettes, Partons tous là-haut Pour les Cougourdons ! |
2e couplet |
À cent pas de la placeta, Ben à gaucha, de coustà, Aneren toui, en brasseta, Au bel oste merendà. À l’azur d’un ciel beat, Li caressa dòu soulèu, Mangiaren lou pan bagnat, Doui bigneta, tre chaudèu. | | À cent pas de la placette, Bien à gauche, de côté, Nous irons tous, bras dessus, bras dessous, À la belle auberge [pour] goûter. Sous l’azur d’un ciel heureux [Et] les caresses du soleil, Nous mangerons le « pain mouillé », Deux beignets, trois échaudés. |
3e couplet |
Quitteren lou viei couvent, Li baraca, baracoun, Miech alegre, toui content, E cadun m’au cougourdoun Pilheren toui ben en fila, E acò d’un pas laugié, Lou bèu camin de la vila Per si rendre à l’atelié. | | Nous quitterons le vieux couvent (1), Les baraques, les cabanons, Moitié gais, tous contents, Et chacun avec le cougourdon Nous prendrons tous bien en file, Et cela d’un pas léger, Le beau chemin de la ville Pour se rendre à l’atelier (2). |
1. L’ancien couvent de Cimiez. 2. Pour reprendre le travail.
Bibliographie | • | Delrieu (Georges), Anthologie de la chanson niçoise, Nice, éd. Delrieu et Cie, 1960, p. 96-97. | • | Tosan (Albert), Princivalle (Gaël) et d’Hulster (Frédéric), Anthologie de la chanson du comté de Nice, Nice, Serre éditeur, collection « Encyclopædia niciensis – Patrimoine régional », vol. III, 2001, p. 90-91. | • | revue Lou Sourgentin, Nice, n° 66, mars 1985, p. 22. |
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