D’argent à une aigle de gueules, au vol abaissé, membrée, becquée et couronnée d’or, empiétant une montagne de trois coupeaux de sable issant d’une mer d’azur mouvant de la pointe et ondée d’argent.

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A lou fifre nissart - Li tradicioun musicali de la countéa de Nissa (MTCN)Mùsica tradiciounella de la countéa de Nissa
Li Esclops dans Au fifre niçois - Les traditions musicales du comté de Nice (MTCN)
Li Esclops in About fife from Nice - The musical traditions from County of Nice (MTCN)
 Sias aquì : Acuèi > Mùsica dòu MIDI ! > L’Occitania > parouli Li Esclops (Lu Sòcolou) o Èron de Saugues. Dissata 20 abriéu 2024, santa Odeta. 
En abriéu noun ti leva un fiéu, en mai veirai. 
 

Li Esclops ària (fueiet Midi) particieou de l’ària
(Lu Sòcolou)
o Èron de Saugues
Tradiciounel d’Occitania.

1 coublet
Quant té coustèroun (ter) ti esclops
Quand éroun (ter) nòu ? (bis)
 Combien te coûtèrent (ter) tes sabots
Quand ils étaient (ter) neufs ? (bis)

2nt coublet
Cinq sòus coustèroun (ter) mi esclops
Quand éroun (ter) nòu. (bis)
 Cinq sous coûtèrent (ter) mes sabots
Quand ils étaient (ter) neufs. (bis)

3rs coublet
Cinq sòus de tachos (ter) mi esclops
(...)
 Cinq sous de clous (ter) mes sabots
(...)

4e coublet
Cinq sòus de batos (ter) mi esclops
(...)
 Cinq sous de bois (ter) mes sabots
(...)

5e coublet
Cinq de courrejo (ter) mi esclops
(...)
 Cinq de courroie (ter) mes sabots
(...)

6e coublet
Iéu lous trauquere (ter) mi esclops
Quand éroun (ter) biels (bis)
 Je les trouais (ter) mes sabots
Quand ils étaient (ter) pièce de bois (bis)

7e coublet
Iéu lous farrère (ter) mi esclops
(...)
 Je les ferrais (ter) mes sabots
(...)

8e coublet
Bourda de rouge (ter) mi esclops
(...)
 Bordés de rouge (ter) mes sabots
(...)

9e coublet
La gansa verda (ter) mi esclops
(...)
 La ganse verte (ter) mes sabots
(...)

10e coublet
Passan su’ l’ glaço (ter) mi esclops
Failhèroun (ter) plòu ! (bis)
 Passant sur la glace (ter) mes sabots
Ils faisaient (ter)
plòu ! (bis)

11e coublet
Lous me cambieroun (ter) lous esclops
(...)
 Ils me les changèrent (ter) les sabots
(...)

12e coublet
Lous me randeroun (ter) lous esclops
(...)
 Ils me les rendirent (ter) les sabots
(...)

Una tra li versioun de Prouvença proupausa lou premié coublet seguent :

Digo bergièro (bis)
Quant té coustèroun ti esclops
Quand éroun (ter) nòu ? (bis)
 Dis, bergère (bis)
Combien te coûtèrent tes sabots
Quand ils étaient (ter) neufs ? (bis)

La versioun dòu Puy-en-Velay s’intitula Èron de Saugues :

Èron de Saugues (ter) mos esclòps
Quand èron (ter) nòus. (bis)
 Ils étaient de Saugues (ter) mes sabots
Quand ils étaient (ter) neufs. (bis)

Z’èron de boès de fraisse (ter) mos esclòps (...)

’chatère de correjas (ter) mos esclòps (...)

Te los farrère (ter) mos esclòps (...)

Cachàvan la mèrda (ter) mos esclòps (...)

Los especère (ter) mos esclòps (...)

Mès los purère (ter) mos esclòps (...)

Discougrafìa
• La Belugada, Cants de Provensa e dòu païs Nissart, volume 2.
• Carlotti Jan-Maria, Pachiqueli ven de nuech.

 

« Hier encore dans l’Armagnac on offrait aux “promises” de fins sabots de mariage, noirs, jaunes ou bleus, vernis au fer et décorés de fleurs emblématiques.
« On l’essayait en grande pompe la veille des épousailles. Assise entre ses parents, entourée des donzellons et des donzelles, la fiancée tendait son pied. La première donzelle apportait le sabot, le premier donzellon en chaussait la promise. Et alors, à genoux, le marteau à la main, le fiancé clouait la troisse à la mesure du coup de pied, en frappant gaiement sur les petites pointes bleues. Et, tandis que la fiancée court-vêtue rougissait, les donzelles demandaient en chantant aux donzellons :

“Dige, dige, dounzéloun, quan t’an coustat lous bets esclops ?
Dis-nous, dis-nous, donzellon, combien t’ont coûté les beaux sabots ?”

« Et les donzellons répondaient :

“Cin sos dé boï, cin sos dé trousso, cin sos dé tatches, coum soun touts naous.
Cinq sous de bois, cinq sous de drapée (1), cinq sous de pointes, comme ils sont tout neufs.” »

J. de Pesquidoux, Chez nous. Travaux et jeux rustiques,
citat da P. Saintyves, in Les Contes de Perrault et les Récits parallèles.

Lors du mariage par procuration, les princes envoyaient le soulier à leur future épouse, mais évitaient ainsi de la chausser et de s’humilier en s’inclinant devant elle. La Cendrillon de Perrault ou des frères Grimm perd sa pantoufle de verre en quittant précipitamment le palais (2), le prince ne la reconnaîtra qu’en lui faisant essayer le soulier perdu. C’est une paire de souliers que les enfants déposent au pied de la cheminée. « On quête avec le soulier non seulement quand on s’adresse aux fées, au bonhomme Noël, au père Janvier ou à saint Nicolas, mais lors d’un mariage. (...) Autrefois en Normandie, on mettait en vente la chaussure de la mariée (...) » Plus près de nous, c’est la jarretière de la mariée qui est vendue aux enchères. Le soulier figure ainsi dans de nombreuses cérémonies symboliques.
D’après P. Saintyves précité, ce serait « un test de possession et d’autorité (...) Le soulier est un véritable appel au fiancé, servant à guider ses recherches (...) La coutume de l’essai de la chaussure constitue un rite d’élection et d’investiture ». La tradition chinoise considère que la chaussure de petite taille symbolise l’harmonie dans les rapports amoureux entre hommes et femmes ; pour cette même tradition, la chaussure est de plus le symbole du sexe féminin.

Dans la chanson traditionnelle Aux marches du palais, la « tant belle fille qui a tant d’amoureux et ne sait lequel prendre » accorde finalement son choix à :

« C’est un p’tit cordonnier
Qui a eu sa préférence.

« C’est en chaussant son pied
Qu’il lui fit sa demande. »

Plus près de nous, Francis Lemarque et Rudi Revil ont composé ce Petit Cordonnier, qui a eu moins de chance !

« Un petit cordonnier qui voulait aller danser
Avait fabriqué de petits souliers.
Une belle est entrée qui voulait les acheter,
Mais le cordonnier lui a declaré :

— Ils seront à vous sans qu’il vous coûte un sou,
Mais il vous faudra danser avec moi.
— Petit cordonnier t’es bête, bête,
Qu’est c’que t’as donc dans la tête, tête ?
Crois-tu que l’amour s’achète, chète
Avec un’ pair’ de souliers ? »

En résumé, il ne s’agit que de trouver « chaussure à son pied », avant de prendre le sien...

1. 

2. 

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musicas tradiciounelli countea de Nissa, fifre


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