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Jean-Auguste Nicola, dit Jouan Nicola (Nice, 13 octobre 1895 - Tende, 4 décembre 1974)
Auteur, journaliste, chansonnier.
|  | | | Jean-Auguste Nicola, dit Jouan Nicola, d’après Bigatti, La Ratapignata, 1er juin 1936. |
Issu d’une famille de condition modeste, Jean-Auguste Nicola, dit Jouan Nicola passe son enfance dans les rues de la vieille ville ou à « La Cigale niçoise », le patronage de la paroisse Saint-Augustin. Employé puis rédacteur principal au bureau d’hygiène de la mairie de Nice, secrétaire de la société littéraire Lu Amic de Rancher (Les Amis de Rancher), Jean-Auguste Nicola, dit Jouan Nicola crée en 1926 le groupe La Ciamada (1) nissarda (L’Aubade niçoise) qu’il présidera jusqu’en 1960. De 1934 à 1936, Jean-Auguste Nicola, dit Jouan Nicola dirige le journal La Ratapignata (La Chauve-souris), créé par François-Dominique Rondelly, dit Menica Rondelly, auquel contribuent son frère Andrin Nicola, Louis Nicola, Antony Fenouille et Henri Tornier, et donne des articles au Petit Niçois et à L’Éclaireur du soir, ainsi qu’à Nice historique et à L’Armanac niçart (L’Almanach niçois) fondé par Jules Eynaudi.
Jean-Auguste Nicola, dit Jouan Nicola a retrouvé des airs oubliés (Lou Tint dòu Moulin...) et rassemblé ses chansons dans deux recueils : Li Cansoun dòu cabanoun (Les Chansons du cabanon), 1927, et La Muse niçoise, 1946, qui comprennent également des textes sur les traditions, les joies et les peines de la vie. Les vingt-cinq pièces de théâtre qu’il a écrites (Petou lou rachou (2), 1924 ; Lu Doui Blagaire, 1925 ; L’Ouncle Tacadoli, 1925 ; Lou Paùre Tounin, 1938 ; Campagnolo, Lou Parasole, Lou Tulipan...) ont toutes été interprétées par La Ciamada nissarda.
Comme Louis Genari, Jean-Auguste Nicola, dit Jouan Nicola a reçu le titre de « mestre en Gai Sabé » (maître en gai-savoir), lui permettant de porter la cigale d’argent du Felibrige.
Notice d’autorité ISNI 0000 0003 8880 5032, VIAF 282 029 182
Liste des chansons dont Jean-Auguste Nicola, dit Jouan Nicola a composé la musique ou écrit les paroles en nissart, parfois en collaboration avec François Mattei.
1. Chamada : « aubade, petit concert donné sous les fenêtres ou à la porte de quelqu’un avant de lui présenter la cocarde et recueillir son offrande », Georges Castellana, Dictionnaire niçois-français. 2. Une des rares pièces de la littérature nissarde adaptées de la littérature anglaise, ici A Christmas carol (Un noël), extrait du recueil Contes de Noël de Charles Dickens.
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